Dans ce rapport publié le 28 octobre 2019, Resource Matters et le Groupe d’étude sur le Congo retracent les négociations autour du plus gros site hydroélectrique au monde et démontrent qu’il n’existe actuellement aucune garantie que la population congolaise bénéficiera de l’électricité générée par la future centrale qui, selon les prévisions optimistes, devrait devenir opérationnel en 2028.

Selon le rapport, ce projet de près de 14 milliards de dollars vise à générer au moins 10 gigawatts dont 5 ont d’ores et déjà été promis à l’Afrique du Sud. Pour les 3 gigawatts censés être réservés à la République démocratique du Congo (mais qui ne sont pas encore dans l'accord entre l'ADPI et le consortium) le rapport indique qu'il existe un grand risque que cela ne puisse profiter aux populations mais plutôt aux industriels pour lesquels le déficit énergétique constitue également un grand problème. Le rapport présente les inquiétudes des auteurs sur la transparence qui fait également grandement défaut autour de ce projet.

 

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