Cet article décrit l’évolution du secteur minier en fonction des changements politiques du pays et de la mondialisation économique. Il analyse les nouveaux facteurs régissant un secteur minier international libéralisé et inscrit les évolutions congolaises dans ce contexte mondial. En particulier, il remarque que les conditions d’investissement régissant les grandes compagnies minières et les besoins de financement pour les réseaux clientélistes de l’élite congolaise étaient en grande partie incompatibles, laissant un fossé comblé par des investisseurs ‘junior’ adoptant des standards plus souples. Ceci permet l’établissement d’un commerce plus informel et militarisé, créant un degré de désorganisation qui favorise également ceux voulant établir un monopole de service (achat, transport). Il propose une série de recommandations pour remédier à ces facteurs politiques et stratégiques qui permettent le pillage des ressources en RDC.