Ceci est un rapport de Rights and Accountability in Development (RAID), et le Centre d’Aide Juridico-Judiciaire (CAJJ), qui examine les droits des travailleurs dans les mines industrielles de la RDC d’où provient la vaste majorité du cobalt, mines qui produisent environ 80 % du cobalt exporté par le pays.

Il trouve que le modèle de sous-traitance utilisé par les sociétés minières multinationales pour recruter leur main-d’œuvre se trouve au cœur du problème d’exploitation des travailleurs. Ces derniers une fois embauchés par des sous-traitants chez Metalkol, Sicomines et TFM, ils racontent qu’ils ne reçoivent pas d’équipements de protection individuelle (EPI) ou lorsque c’est le cas, les EPI sont de mauvaise qualité.

Il constate aussi que les conditions de travail des expatriés chinois sont nettement supérieures à celles des travailleurs congolais.

En outre, les véhicules électriques ne devraient pas être fabriqués aux dépens des travailleurs congolais exploités. L’urgence de la crise climatique exige une action forte de la part du secteur et des gouvernements, qui ne sacrifie ni les personnes ni la planète. La production de batteries « éthiques » sans exploitation de travailleurs, sans violation des droits humains ni préjudice environnemental est capitale pour une transition juste.

 

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