Ceci est un rapport d’une recherche faite à Luhwindja en 2017, Salamabila en 2018, et Durba en 2019 en RDC. Il jette un regard critique sur la question de la création de

L’emploi décent dans l’industrie minière, particulièrement via la stimulation des « effets d’entraînement » et à travers des sous-traitances.

Ce rapport trouve que les activités des sociétés minières semblent n’avoir pas eu suffisamment d’effets positifs sur le développement de ces milieux et sur l’amélioration de vie des populations locales. Cette perception n’est pas seulement liée à l’idée selon laquelle les sociétés minières n’ont pas honoré leurs promesses ou n’ont pas suffisamment investi dans les actions de RSE, mais aussi qu’elles ont rompu plusieurs dynamiques de la vie socio-économique de la plupart de gens en leur expropriant les ressources dont dépendait leur vie. Le fait de se retrouver sans terres agricoles ni sites miniers artisanaux, le niveau de vie de la plupart s’est tellement vu tirer vers le bas que, quelles que soient les œuvres sociales des entreprises, les pertes n’ont pas pu être compensées.

En outre, il pointe le gouvernement congolais d’avoir participé à l’échec du plan de développement communautaire des industries minières de quatre différentes manières : la mauvaise négociation de contrats par l’Etat congolais, le manque de suivi, la mauvaise gestion des recettes minières et la difficulté d’assurer la sécurité dans les zones minières.

Il ajoute que le Code de Travail congolais n’a pas régi la situation juridique des travailleurs œuvrant dans les entreprises de sous-traitance, il existe, ce qu’il qualifie un vide juridique en ce qui concerne le régime de protection des travailleurs des sous-traitants.