Cet article analyse l’accord sino-congolais Sicomines (minerais contre infrastructures) dans le contexte des relations internationales de la République Démocratique du Congo, qui faisait traditionellement surtout appel aux bailleurs de des institutions financières internationales et s’est vu présenter une nouvelle alternative, celle du partenaire chinois. Le document décrit la génèse de l’accord dans un contexte politique congolais bien particulier – le besoin de capitaux pour la réalisation de projets d’infrastructures urgents lors de la législature d’un premier gouvernement démocratiquement élu. Il décrit également les travaux déjà réalisés ou en cours de réalisation à ce jour. L’article conclut que qu’il ne sera que possible de juger si le contrat Sicomines est avantageux pour la RDC si l’Agence des Grands Travaux chargée de suivre la mise en oeuvre du contrat partagera les informations relatives aux projets d’infrastructures qui sont en cours et le prix de chaque projet.